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  • Photo du rédacteurCATHERINE POUCHOUS

ARRETER DE FUMER


Faire le choix d’arrêter de fumer est très important même après avoir fumé de nombreuses années car plusieurs études scientifiques en viennent à la conclusion qu’il n’est jamais trop tard pour réagir.

Les bénéfices de cet arrêt de fumer se manifestent dans les vingt-quatre heures qui suivent l’abandon du tabac.




BIENFAITS

Il est intéressant de savoir que la pression artérielle diminue vingt minutes après avoir cessé de fumer pour atteindre le niveau d’avant l’usage de la cigarette. Le monoxyde de carbone dans le sang diminue à la normale et le niveau d’oxygène dans le sang augmente à la normale huit heures après avoir cessé de fumer. Vingt -quatre heures après avoir cessé de fumer les risques d’avoir une crise cardiaque diminuent et à peine quarante-huit heures après avoir cessé de fumer l’odorat et le goût s’améliorent Deux semaines à trois mois après avoir cessé de fumer la circulation sanguine s’améliore et la fonction pulmonaire augmente. Neuf mois après avoir cessé de fumer la toux, la congestion des sinus, la fatigue et le souffle court diminuent. Un an après avoir cessé de fumer le risque de maladies du coeur est réduit de moitié. Cinq ans après avoir cessé de fumer le risque d’un accident vasculaire cérébral est grandement réduit. De cinq à quinze ans après avoir cessé de fumer le risque devient égal à celui d’un non-fumeur. Dix ans après avoir cessé de fumer le risque de mourir du cancer du poumon est réduit de moitié, et le risque de cancer de la bouche, de la gorge, de l’oesophage, de la vessie, du rein et du pancréas est aussi diminué. Quinze ans après avoir cessé de fumer, le risque de maladies du cœur est égal à celui d’une personne qui n’a jamais fumé.

SE FAIRE AIDER


Sur le site http://www.tabac-info-service.fr/ de nombreuses réponses à vos questions et une application disponible qui peut accompagner vos efforts.


Pour les plus réalistes quelques images de l’état des poumons et de nos différents systèmes soumis à l’empoisonnement incessant du tabac et des produits addictifs composant la consommation journalière et à une asphyxie cellulaire peuvent parfaire la prise de conscience et encourage la bataille à engager contre le besoin le réflexe et la morbide satisfaction.

Pour accompagner le désir d’arrêter de fumer il est bon de se documenter sur la toxicité des produits ingérés et sur l’état de ses poumons et d'accorder plus d’importance à son bien- être et à sa santé qu’aux volutes de fumée.


Parfois une consultation médicale spécialisé est utile et possible dans de nombreux hopitaux.


PROGRAMMER LE SEVRAGE

L’anxiété est en priorité à traiter car le tabagisme est trés souvent lié à cet état.

Être accompagné pour trouver la cause de l’état anxiogène parfois peu conscient est souvent nécessaire ;

réapprendre à respirer également et quelques séances suffisent à acquérir une bonne pratique à vivre ensuite au quotidien.

Un travail pour déprogrammer le geste, celui de porter la cigarette à sa bouche et celui de la succion en EMDR ou en Hypnose est pour certain très efficace. L’auriculothérapie, la sympathicothérapie ont également de bons résultats.


Combiner trois techniques augmente d’autant les chances de la solidité du sevrage. Une cure de kudzu accompagnera les processus en cours, de même l’homéopathie et les huiles essentielles en olfacto pourront aider du côté du manque.

Ne pas se déjuger si rechutes il y a, et reprendre le processus de désintoxication et de sevrage avec calme et détermination. Bien repérer les moments et son état intérieur quand » l’envie-faux besoin » prends la pas sur la confiance, la raison et la volonté et envisager des stratégies de lutte.


Par exemple au moment ou l'envie d'une cigarette se manifeste , respirer une Huile Essentielle, boire un grand verre d’eau, pratiquer dix minutes de respiration complète permet souvent d' oublier cette fugace et violente envie de fumer.

Petit à petit votre cerveau se " déprogrammera » de cette néfaste action .

Dans la phase de début du sevrage certain diminue progressivement la consommation jusqu’à zéro alors que d’autres peuvent arrêter brutalement et ne plus y revenir.

Chaque personne est unique et son terrain singulier , il peut donc être utile de concevoir son programme arrêt avec un praticien de santé naturopathe ou un addictologue.

Que dire des substituts de cigarettes électroniques ? pas encore assez de recul sur les retours de toxicité des produits mais de sérieuses alertes sur la mauvaise chimie offerte à nos métabolismes et surtout aucun sevrage ni sur le geste de succion ni sur le faux besoin d’inhaler de la fumée .Cela n’est qu’un leurre mais pour quelques-uns c’est peut être une étape utile vers l’arrêt.

Surtout ne pas oublier de savourer le plaisir assez rapide de retrouver goût et odorat et s’offrir avec l’argent du tabac mis de côtés un cadeau ! Un rapide calcul du budget consacré à ce poison est également une bonne motivation pour investir ses moyens dans un autre projet. Et profiter avec délectation de la fierté d’avoir vaincu son addiction destructrice et de retrouver son soufle de vie !

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