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Photo du rédacteurCATHERINE POUCHOUS

FACE AU CHAOS



Notre cerveau a une immense capacité d’adaptation au chaos et aux épreuves ; quand un système s’effondre ce n’est pas nous qui nous effondrons mais nous en recevons les impacts sur nos trois plans « matériels », notre corps, nos émotions, notre mental.

C’est tout à fait « normal » d’avoir peur ( un peu, beaucoup selon son terrain ..) d’être en colère, inquiet, perdu, totalement joyeux ou bouleversé aux larmes, dans le doute , traversé par une multitude d’émotions qu’elles soient dites positives ou négatives .


Les émotions c’est de l’énergie, neutre qui est modifiée par les perceptions de notre mental.


Ce qui est donc moins « normal » c’est de ne pas utiliser ses capacités pour garder du pouvoir sur sa vie et traverser cette météo intérieure sans se laisser submerger ni couler dans la tempête émotionnelle.

Le courage, qui vient du cœur, consiste alors à accepter nos émotions, à les reconnaitre, les ressentir, se laisser traverser par elles et dans un troisième temps à se regarder vivre ces émotions, observer ce que j'en fait, comment cela me traverse, modifie mes comportements et également mes ressenties dans mon corps, dans mon cœur.

Ce chemin est le sentier de la paix car une fois acceptée, accueillie, sentie, observée l’énergie de nos émotions, quelque soit sa couleur, se réduit puis repart dans le flux du pulse de vie, notre corps, notre esprit apaisés.


Encore faut il savoir travailler avec son mental ce magnifique sixième sens que pour beaucoup nous laissons aller la bride sur le cou , au gré de ses fabulations et de ses scénarios hors du réel présent.

Si je ne contrôle pas mon mental, tel un enfant non éduqué, capricieux, il court dans tous les sens , et à partir de mes mémoires et de mes croyances, il récupère mes émotions et brode des récits monstrueux d’illusions dans une débauche d’arguments excessifs et construits de toutes pièces sur des sables mouvants déstabilisants.

Le souffle, l’inspire, l’expire, la suspension du souffle, la conscience du souffle reste la voie accessible à tous pour vivre ses émotions, les accueillir, les ressentir en les observant.

Pour canaliser son mental en lui demandant de se concentrer sur son souffle et ses ressentis sans jugements ni commentaires


Pour offrir à son corps un temps de pause, de conscience du présent, de concentration sur l’éphémère de la manifestation et pour ressentir et habiter son corps, l’écouter.

Cette attention à soi, a ses ressentis dans son corps, à l’écoute de son cœur, de ce qui est juste pour soi à chaque instant est également une voie royale quotidienne.


Développer l’observateur en nous, le sujet qui pilote le véhicule et accueille tout ce qui est. Créature du vivant mais aussi créateur (créatrice) de ma vie, pas dans ce qui arrive mais bien dans la façon dont je le vis.

C’est là le travail de toute une vie, rester en lien avec son cœur, écouter son corps, qui sait ; qui vibre et qui exprime très subtilement, parfois avec plus de force si je ne l’écoute pas, pouvant aller jusqu'à la rupture de l’harmonie donc de la santé.


C’est l’un de mes pouvoir et c'est ma responsabilité pour développer ma puissance.

Cela demande des efforts, du mouvement et un certain inconfort peut en résulter à différents moments de choix, ou dans les passages de changements car vis-à-vis des autres, des modes, des idées préconçues, des dictats sociaux, familiaux, religieux, nous voilà en porte à faux ; le jugement, la comparaison, les moqueries, l'incompréhension, telles des poisons peuvent fuser ; un excellent exercice de mise à distance et de travail sur les émotions peut en résulter.


Chacun son évolution, aucune vérité dans ce qui est énoncé dans cet article juste un chemin expérimenté avec joie parmi tant d’autres à prendre si cela vibre et fait écho en vous.

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